La CPME formule des propositions pour un ancrage territorial et la soutenabilité des entreprises ultramarines

Afin d’apporter sa contribution à la transformation nécessaire qui doit s’opérer dans les territoires ultramarins et donner du sens au caractère océanique de la France et de l’Europe, la CPME, en lien avec l’ensemble de ses structures ultramarines, a formulé des propositions pour répondre aux enjeux de court, moyen et long terme : en somme contribuer à la mise en œuvre d’un cadre renforcé de résilience territoriale économique.

Parmi ces propositions, figurent :

  • L’instauration d’un prêt de consolidation qui pourrait être porté par Bpifrance, afin de réduire l’endettement des entreprises. Il regrouperait toutes les échéances de l’entreprise et s’étalerait sur dix ans.
     
  • La création d’un comité local des financeurs prévu au sein de l’ANCT régional, sous l’égide du préfet afin de renforcer les capacités financières des entités publiques pour honorer les délais de paiement aux entreprises, qui sont 2,9 fois plus élevés en Outre-mer qu’en métropole et fragilisent la trésorerie des entreprises.
     
  • A moyen terme, renforcer l’ancrage territorial par le développement d’une politique d’apprentissage et d’alternance, grâce à la mobilisation de fonds européens pour contribuer à financer la formation continue des salariés. En parallèle, plafonner et augmenter les frais de déplacement en raison de l’étendue de certains de ces territoires.
     
  • Pour favoriser l’internationalisation des entreprises ultramarines, majorer le crédit d’impôt export et les financements à l’internationalisation des entreprises.

Découvrir les 10 propositions de la CPME pour un ancrage territorial et la soutenabilité des économies ultra marines.

Télécharger le document : Enjeux des délais de paiement en Outre-mer, propositions de la CPME

 

Photo (de gauche à droite) : Jean-Christophe Belivier président de la CPME Guadeloupe, Dominique Vienne référent du Comité exécutif en charge des CPME ultra-marines, Gérard Lebon président de la CPME Réunion, Céline Rose présidente de la CPME Martinique, François Asselin président de la CPME nationale, Joëlle Prévot-Madère présidente d’honneur CPME Guyane.

Pour conjuguer impératif économique et transition énergétique, la CPME entend s’appuyer sur le numérique pour aider les entreprises à réduire leur consommation d’énergie. Et ce, tout en les incitant à utilisant pleinement les potentialités du numérique, indispensable au développement des entreprises.

Afin de faire face à la hausse des prix de l’électricité et diminuer sa consommation, la CPME plaide pour la mise en place de solutions pragmatiques consistant, par exemple, à adopter un certain nombre de bonnes pratiques pour naviguer sur internet, pour utiliser les applications, pour stocker ses données…  

Alors que le numérique représente 10,3 % de notre consommation électrique, ce qui correspond à 6 fois la consommation électrique d’une ville comme Paris et pour tendre vers davantage de sobriété numérique, les entreprises peuvent agir en éteignant les appareils plutôt qu’en les mettant en veille, ou en privilégiant le téléchargement au streaming en cas d’utilisation répétée. Ces actions, mises bout à bout, impactent considérablement notre consommation.

Mais il convient avant tout de favoriser l’éco-conception et le réemploi, ce qui pourrait être encouragé via un taux de TVA réduit pour les services de réparation. Moderniser le réseau, en remplaçant les réseaux cuivre par la fibre sur l’ensemble du territoire, ou mieux gérer la consommation des data centers sont également des objectifs à atteindre.  

Chaque entreprise peut agir, c’est pourquoi la Confédération des PME appelle à la création de modules gratuits, à l’intention des dirigeants et des salariés, au sein desquels des experts proposeraient des solutions adaptées à la taille et au secteur d’activité de l’entreprise.

 

 Télécharger les propositions de la CPME pour la sobriété numérique